Description

La liqueur Bénédictine est élaborée au Palais Bénédictine à Fécamp en Normandie, depuis toujours et pour le monde entier. Composée de 27 plantes & épices, son arôme se distingue par des notes d’agrumes et d’épices, adoucies par un soupçon de miel. Selon la légende maison, un élixir de santé aurait été mis au point par un moine vénitien, Dom Bernardo Vincelli à l’abbaye de Fécamp en 1510. Alchimiste et herboriste, il aurait distillé quelques-unes des plantes médicinales qu’il trouvait en abondance sur le plateau cauchois. Le breuvage aurait été très apprécié par le roi François Ier. Au fil des ans, la recette initiale aurait été perdue, puis retrouvée en 1863 par le négociant en vin Alexandre Le Grand. Historiquement, il n’existe aucune trace monastique de l’existence d’un moine dénommé Bernardo Vincelli, ni du fait que François Ier ait apprécié un élixir provenant de l’abbaye de Fécamp. Une autre version explique en complément qu’à la dispersion de l’ordre des bénédictins lors de la Révolution française, le manuscrit contenant la formule est racheté par un notable de Fécamp en 1791 sans connaitre son contenu, et que ce document soit retrouvé dans la bibliothèque familiale par son lointain descendant Alexandre Le Grand en 1863. Sans doute plus précisément, il semble qu’Alexandre Le Grand ait concocté lui-même la liqueur, aidé d’un pharmacien, à partir de vieilles recettes médicinales qu’il possédait dans un livre, ayant appartenu à l’abbaye, un de ses aïeuls maternels ayant exercé la charge de procureur fiscal de l’abbaye. Alexandre Le Grand entreprend la création d’un nouvel «élixir de santé» qu’il baptise «Bénédictine». Alexandre Le Grand se lance dans sa fabrication industrielle en construisant un «palais-usine» de style néo-gothique et néo-Renaissance, œuvre de l’architecte Camille Albert, le Palais Bénédictine. Le succès immédiat de la Bénédictine, dont la production atteint près de 150 000 bouteilles par an, dès 1873, oblige son créateur à lutter contre les contrefaçons de son produit. Le nom Bénédictine est déposé dès 1875. En 1969, l’entreprise rachète GET Frères, produisant la liqueur Pippermint Get, qu’elle renomme Get 277. En 1986, le groupe Martini&Rossi prend le contrôle de Bénédictine-Get, groupe lui-même racheté par le groupe familial Bacardí en 1992. En 2010, 75 % de la production est exportée. Ses plus gros consommateurs sont les États-Unis, la Malaisie et Singapour. Chaque bouteille de Bénédictine est munie d’un bouchon portant l’inscription: «Véritable Bénédictine» tout autour, avec en dessous le sigle D.O.M. (Deo Optimo Maximo, latin pour: «À Dieu, le meilleur, le plus grand»), et une large ligature de plomb autour du col des bouteilles avec l’inscription : «Véritable † Bénédictine ». Certaines des épices entrant dans la composition de la Bénédictine. La Bénédictine est composée à partir de 27 épices orientales et de plantes locales où entrent l’angélique, l’hysope, le genièvre, la myrrhe, le safran, le macis, la fleur de sapin, l’aloès, l’arnica, la mélisse, le thé, le thym, la coriandre, la girofle, le citron, la vanille, le zeste d’orange, le miel, les baies rouges, la cannelle et la noix de muscade ; elle titre à 40 % d’alcool. La recette actuelle est toujours tenue secrète et il en existe trois exemplaires tenus cachés en trois endroits différents de la planète. Les alambics de cuivre que le visiteur peut apercevoir dans les locaux sont ceux d’origine du temps d’Alexandre Le Grand, toujours utilisés aujourd’hui pour la distillation. Le moelleux du produit fini nécessite plusieurs processus de distillation et environ deux ans de vieillissement en fût de chêne, toujours localisés dans le Palais de Fécamp. L’embouteillage, en revanche, se fait désormais dans l’usine du groupe Bacardí-Martini à Beaucaire, dans le Gard. Bénédictine DOM est idéale aussi bien en cocktails qu’en cuisine dans vos recettes de pâtisseries, de crêpes, de salades de fruits…

Informations complémentaires

Poids 1 kg

Bénédictine DOM

Liqueur Bénédictine DOM 40% 70cl
Une liqueur est une boisson spiritueuse contenant au moins 100g de sucre par litre résultant de l’aromatisation d’une base alcoolique à l’aide de fruits, de plantes ou de produits laitiers par différents procédés dont la macération ou l’infusion. L’alcool agit comme un solvant et capte le goût, la couleur et le parfum des produits agricoles. On considère que les premières liqueurs datent du Moyen Âge, de la vogue de l’hypocras et du garhiofilatum. Arnaud de Villeneuve, recteur de la Faculté de Médecine de Montpellier, concocta toute une série de vins herbés et médicinaux: vin cordial, à base de bourrache, mélisse et épices, vin aux coings, selon la recette de Dioscoride, vin romariné, dont «les propriétés sont admirables», vin sauvage, à base de chou rouge et d’ortie pour soigner les plaies, vin d’extintion d’or dans lequel une feuille d’or est plongée quarante fois, vin râpeux, dans le moût duquel a été plongé du raifort et qui se prend en apéritif, vin d’euphraise, pour les yeux, vin de campanule, vin de sauge, vin hysopique, vin de fenouil, vin anisé, vin au chiendent, vin dyamon, valant pour la reproduction, vin de chardon et vin de girofle. Il popularisa aussi la distillation de l’alcool grâce à l’alambic, ce qui permit l’élaboration des vraies liqueurs actuelles. Elles sont nées conjointement en France, dans les monastères, et chez les jésuites de Vérone. Leur liqueur fut importée par Catherine de Médicis. Dès lors, tout un chacun se mit à leur rechercher des vertus curatives et digestives à l’exemple du docteur Brouault, qui, en 1636, mit sur le marché des liqueurs à base de plantes aromatiques macérées dans l’alcool. Ce disciple d’Arnaud de Villeneuve fit des émules, puisque sous Louis XIV, son apothicaire Fagon, rendit populaire à la Cour la Popula et le Rossolis, tandis que le roi de Lorraine digérait grâce au Vespretto. Ces liqueurs étaient obtenues par macération dans l’eau-de-vie et de l’eau de camomille sucrée, de plantes et d’épices dont on voulait extraire les principes essentiels comme l’anis, le fenouil, l’aneth, la coriandre et le carvi. La grande vogue des liqueurs monastiques. En 1705 Barthélemy Rocher rejoint son oncle chanoine à la côte Saint-André. Celui-ci l’initie à la distillation et le jeune homme prend le parti d’ajouter des fruits et du sucre dans ces eaux-de-vie. C’est la naissance du Cherry Brandy qui sera référencé à la cour de France par le dauphin sous la marque Cherry Rocher. L’année 1775 marque un tournant dans leur élaboration. Tout d’abord leur nombre devient tel que leur fabrication est codifiée par Demachy. Elles se réclament toutes d’une origine monastique comme la Chartreuse ou la Bénédictine. Viennent ensuite, l’Eau de mélisse des Carmes, la Trappistine, la Vieille Cure, et la Sénancole, une liqueur élaborée par les cisterciens de l’abbaye de Sénanque. Ces liqueurs sont considérées soit comme des élixirs de longue vie, soit comme des potions cordiales, excellentes pour tous les cœurs. Ce qui donnera, à terme, le cordial. Des voyages aux îles (la route des Indes), on rapporte des fruits exotiques qui vont permettre de découvrir de nouvelles saveurs. C’est une attraction et le grand succès des liqueurs s’amplifie à partir du moment où elles passent de la «situation subalterne de médicaments d’apothicaire» à celle plus prestigieuse d’alcools de châteaux. Il existe aujourd’hui quatre grandes variétés de liqueurs : à base de plantes (verveine, tilleul, menthe, violette, jasmin, rose), ce sont les liqueurs monastiques ; à base de fruits, de baies et de noyaux (orange, cerise, banane, fraise, abricot, groseille, cassis, genièvre, airelle), elles sont soit d’origine monastique ou paysanne ; à base de graines (café, cumin, anis, girofle, coriandre) ou à base d’écorces et racines (orange, citron, mandarine, gentiane), ces deux dernières étant d’origine industrielles. Différents procédés sont utilisés, comme la macération et l’infusion de fruits ou de plantes ajoutés à de l’eau-de-vie blanche ou non. Les liqueurs, dont le degré alcoométrique est de 15 à 55°, entrent dans la composition de nombreux cocktails et se consomment aussi habituellement comme digestifs à la fin des repas. Les liqueurs font partie des spiritueux. Les liqueurs ayant un taux de sucre plus élevé (au moins de 250g/L) sont appelées «crèmes». La crème de cassis doit avoir obligatoirement une teneur en sucre de 40 g/L minimum.

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