Description

Le style Bollinger, densité et subtilité. Une majorité de vins de réserve, dont une partie conservée en magnums pendant 5 à 15 ans. Assemblage: 60% de Pinot Noir, 25% de Chardonnay, 15% de Meunier Plus de 85% de Grands et Premiers crus. Utilisation exclusive de la cuvée. Maturation: Un temps de maturation en cave plus de 2 fois supérieur aux règles de l’Appellation. Dosage: Modéré, 7 à 8 grammes par litre.
C’est l’agent britannique de Georges Bollinger qui lui souffle, en 1911, le nom de Special Cuvée – à l’anglaise et sans accent. En effet, il trouve l’expression « Brut sans année » inappropriée pour un champagne d’une telle subtilité… Plus de cent ans plus tard, le nom du champagne emblématique du savoir-faire Bollinger contient encore toute son histoire. Special Cuvée est à partager pour un moment de convivialité, simple et riche de sens. Un champagne à offrir à ceux que l’on aime, amateurs de bonnes choses. Pour mettre en valeur son style unique, son bouquet, ses arômes, nous vous conseillons de servir Special Cuvée entre 10 et 12°C. Vous pouvez déguster Special Cuvée dès à présent, ou bien choisir de le laisser vieillir en cave. À l’œil: Une robe dorée, signe distinctif des cépages noirs. Une bulle très fine. Au nez: Une très belle complexité aromatique. Des arômes de fruits mûrs et d’épices. Des notes de pomme rôtie, de compote et de pêche. Au palais: Une subtile combinaison de structure, de longueur et de vivacité. Une bulle fine comme du velours. Des arômes de poire, de brioche et d’épices, des notes de noix fraîche.

Informations complémentaires

Poids 1 kg

Bollinger Special Cuvée Brut

Champagne Bollinger Special Cuvée Brut 750 ml
L’esprit de la Bolly family imprègne la Maison Bollinger, une des dernières maisons familiales et indépendantes de Champagne. À Aÿ, son berceau d’origine, vous pouvez croiser, dans la rue face au cellier, des cavistes roulant des tonneaux sur les pavés. Et lorsque vous pénétrez la maison de Madame Bollinger ou lorsque vous arpentez les couloirs de nos caves, le passé et le présent se mêlent. Depuis près de deux siècles, nous oeuvrons à créer des vins d’exception. Nos artisans experts sont dévoués à sublimer, jour après jour, la finesse de notre terroir afin de créer des vins de Champagne au style singulier. D’hier à aujourd’hui, l’histoire de la Maison est jalonnée par l’audace et le défi qui animent chaque jour, les experts de la Maison, marqués par la figure emblématique de Madame Bollinger. Nous partageons un engagement envers l’indépendance, l’humilité et la transmission. En tant qu’amateurs de vins, nous apprécions un champagne au goût unique et au style inimitable. L’élégance, la distinction, les émotions partagées caractérisent l’instant de dégustation. Notre engagement permanent et le goût légendaire séduisent et captivent les passionnés et les experts en vins du monde entier. En 1833, Jacques Bollinger, qui parcourt toute l’Europe pour faire goûter ses vins, écrit à son associé Paul Renaudin sa détermination à implanter la Maison outre-Manche. Il lui faudra attendre encore plus de quinze ans pour rencontrer celui qu’il cherche. En 1858, Ludwig Mentzendorff, wine shipper allemand récemment installé à Londres, prend contact avec Jacques Bollinger. Les deux compatriotes se lient d’amitié, et tissent de solides liens, que leurs successeurs ont entretenus et développés puisqu’ils sont toujours très actifs plus d’un siècle et demi plus tard : c’est le début de la grande aventure outre-Manche de Bollinger, le plus anglais des champagnes… En 1837, Jacques Bollinger épouse Louise-Charlotte de Villermont, fille de son vieil associé Athanase. Trois ans plus tard, Athanase s’éteint et, en 1854, c’est Paul-Joseph Renaudin, le troisième associé, qui meurt à son tour, sans descendance. Jacques Bollinger reste donc seul à la tête de la société Renaudin‑Bollinger & Cie. Depuis cinq générations et jusqu’à aujourd’hui, ce sont les descendants de Jacques et Louise-Charlotte Bollinger qui prennent soin de la Maison que leur aïeul a fondée en 1829. Pas de représentants d’actionnaires étrangers au vignoble: Bollinger est l’une des dernières Maisons familiales de la Champagne. Les décisions y sont prises en toute indépendance, entre connaisseurs respectueux du domaine, avec le souci primordial de la qualité. La famille, comme un luxe suprême… Le climat économique est morose et les ventes de champagne s’essoufflent. 2021? Non, 1883: depuis le krach de Vienne, en 1870, l’économie ralentit. Conjuguée à la francophobie, latente en Allemagne depuis la guerre franco-prussienne, cette crise inquiète Charles Meyer, agent de la Maison Bollinger à Berlin. “Ce calme dans les affaires est navrant, et pourrait me décourager si je ne savais pas que cela arrive à la plus grande partie des Maisons de champagne”, écrit-il à Jacques Bollinger dans une lettre teintée d’amertume, datée du 9 juin 1883. Plein de ressources et refusant de se laisser décourager, Charles Meyer imagine pour faire face à ces difficultés une ambitieuse solution: il s’agit ni plus ni moins que d’un relooking complet des bouteilles Bollinger, destiné à les rendre plus conformes à l’air du temps. L’énergique agent met sur-le-champ son projet à exécution: il fait réaliser une toute nouvelle étiquette, rebaptisant le champagne de la Maison par la même occasion: pour le marché allemand, Bollinger sera désormais “Sans Souci”. En se référant ainsi au Château de Sans Souci, qui en cette fin de dix-neuvième siècle incarne le symbole ultime de la culture française acclimatée en Prusse, l’intention de Charles Meyer est de réconcilier sa clientèle berlinoise avec la légèreté, la grâce et le piquant “très dix-huitième siècle” de l’esprit français. À cette époque déjà, ce sont là des valeurs communément associées au champagne. En empruntant un nom “que chaque enfant connaît ici”, il s’assure également de faire croître la notoriété des vins Bollinger. La réponse de Jacques Bollinger à cette initiative zélée ne se fait pas attendre: “C’est sous le nom Bollinger que le vin doit être connu, et pas autrement”. Dans sa lettre du 14 juin, celui qui dirige alors la Maison d’Aÿ se montre inflexible envers l’étiquette à l’illustration baroque : “Je n’approuve pas du tout ce genre, qui (…) ne convient pas pour du champagne d’une Maison sérieuse.” Dans cet échange épistolaire se voit résumé tout l’esprit Bollinger: plutôt que sacrifier l’intégrité de sa Maison à des gains commerciaux immédiats, comme le propose l’inventif agent berlinois, Jacques Bollinger préfère préserver l’élégance intemporelle de la marque Bollinger – quitte à devoir affronter, à court terme, des difficultés économiques. Une leçon de constance et de style, que Jacques Bollinger conclut pourtant sur une note très pragmatique: “En somme, vous voudrez bien faire détruire la pierre (ou planche) de cette étiquette “Sans Souci” et ne pas m’en faire supporter les frais.” On connaissait Elisabeth Bollinger dirigeante et ambassadrice pleine de finesse de la Maison Bollinger. Mais savait-on que ce savoir-être élégant se doublait d’une allure unique, marquée au sceau de l’understatement et qu’incarnent les colliers de perles qui furent sa signature? Redécouverte. « Icône de mode, moi ? » Voilà sans doute ce que n’aurait manqué de s’exclamer Madame Bollinger. Et pourtant, celle qui imprima sa marque sur la Maison, qu’elle dirigea de 1941 à 1971, su inventer un style, son style. Épurée, la « silhouette Elisabeth » est un concentré de chic retenu. Chignon flou, veste tailleur, robe manches trois-quarts sont les marqueurs de son style. Un less is more qui s’orne cependant d’une constante fantaisie : le collier de perles, fétiche vestimentaire de Madame Bollinger tout au long de sa vie. La raison d’une telle passion ? Si les archives de la Maison n’offrent aucun document permettant d’en connaître l’origine, elles recèlent néanmoins un trésor de photographies attestant de cette fidélité. Colliers classiques à rang simple ou double ; ras-de-cou pimpant ; sautoir longiligne… Au fil des années et clichés défilent les colliers de perles, dévoilant une « reine Elisabeth » sûre de l’allure qui lui sied, remarquable de constance dans son attachement à un raffinement sans ostentation, héritage de son ascendance aristocratique francoécossaise. Seul entorse à ce droit fil stylistique : un collier « chaîne » aperçu sur une série de portraits datant des années 1950. Minimaliste, presque rock, il offre encore une autre facette de cette grande dame de la Champagne. Celle de l’audacieuse, forte et féminine, qui avait pressenti tout ce que l’héritage Bollinger pouvait receler de modernité. Un esprit visionnaire qui est bien le signe des icônes de mode, et des icônes tout court.

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