Description

Cointreau est une marque de liqueur, un spiritueux à base d’écorces d’oranges douces et amères, et plus spécifiquement une liqueur triple sec. Créée à Angers en 1849 par Édouard Cointreau, la marque appartient depuis 1989 à la société Cointreau filiale de Rémy Cointreau (cotée en Bourse). Situé dans l’enceinte de la distillerie, un musée lui est dédié, le Carré Cointreau. La distillerie Cointreau est fondée en 1849 rue Saint-Aubin à Angers par les frères Adolphe et Édouard-Jean Cointreau. Leur premier succès est le guignolet, alcool de cerise dont la recette avait été oubliée jusqu’à ce qu’ils le reproduisent. En 1857, fort du succès de ses différentes liqueurs, l’entreprise déménage son site de production quai Gambetta, en bord de la Maine. Édouard Cointreau invente en 1875 un nouveau procédé de distillation, pour obtenir un triple sec, un liquide transparent trois fois plus concentré en arômes et moins sucré que les productions de l’époque. La liqueur Cointreau fait le succès définitif de l’entreprise. Elle obtient de nombreuses médailles et bénéficie d’une campagne publicitaire innovante, notamment une publicité cinématographique réalisée par un opérateur des Frères Lumière. Cointreau est la première marque de «triple sec» déposée, attestée par le dépôt du 20 mai 1885 au greffe du tribunal de commerce d’Angers que l’on retrouve dans les archives départementales de l’Ouest. Dans les années 1940, la marque ouvre une boutique sur l’avenue des Champs-Élysées à Paris, et s’exporte aux États-Unis, premier marché pour la liqueur d’orange. En 1969, la direction décide de déplacer les 20 cuves de distillation à proximité d’Angers, dans la nouvelle usine de Saint-Barthélemy-d’Anjou. En 1989, une fusion s’opère avec les cognacs Rémy Martin pour donner naissance à Rémy Cointreau. Pierre Cointreau, petit-fils d’Édouard6 développe la marque jusqu’à sa disparition en 2011. La distillerie Cointreau est située à Saint-Barthélemy-d’Anjou, près d’Angers en Maine-et-Loire. Les écorces d’oranges utilisées à la production proviennent du Brésil pour l’amer et de France pour le doux.

Informations complémentaires

Poids 1 kg

Cointreau

Liqueur Cointreau 40% 70cl
Une liqueur est une boisson spiritueuse contenant au moins 100g de sucre par litre résultant de l’aromatisation d’une base alcoolique à l’aide de fruits, de plantes ou de produits laitiers par différents procédés dont la macération ou l’infusion. L’alcool agit comme un solvant et capte le goût, la couleur et le parfum des produits agricoles. On considère que les premières liqueurs datent du Moyen Âge, de la vogue de l’hypocras et du garhiofilatum. Arnaud de Villeneuve, recteur de la Faculté de Médecine de Montpellier, concocta toute une série de vins herbés et médicinaux: vin cordial, à base de bourrache, mélisse et épices, vin aux coings, selon la recette de Dioscoride, vin romariné, dont «les propriétés sont admirables», vin sauvage, à base de chou rouge et d’ortie pour soigner les plaies, vin d’extintion d’or dans lequel une feuille d’or est plongée quarante fois, vin râpeux, dans le moût duquel a été plongé du raifort et qui se prend en apéritif, vin d’euphraise, pour les yeux, vin de campanule, vin de sauge, vin hysopique, vin de fenouil, vin anisé, vin au chiendent, vin dyamon, valant pour la reproduction, vin de chardon et vin de girofle. Il popularisa aussi la distillation de l’alcool grâce à l’alambic, ce qui permit l’élaboration des vraies liqueurs actuelles. Elles sont nées conjointement en France, dans les monastères, et chez les jésuites de Vérone. Leur liqueur fut importée par Catherine de Médicis. Dès lors, tout un chacun se mit à leur rechercher des vertus curatives et digestives à l’exemple du docteur Brouault, qui, en 1636, mit sur le marché des liqueurs à base de plantes aromatiques macérées dans l’alcool. Ce disciple d’Arnaud de Villeneuve fit des émules, puisque sous Louis XIV, son apothicaire Fagon, rendit populaire à la Cour la Popula et le Rossolis, tandis que le roi de Lorraine digérait grâce au Vespretto. Ces liqueurs étaient obtenues par macération dans l’eau-de-vie et de l’eau de camomille sucrée, de plantes et d’épices dont on voulait extraire les principes essentiels comme l’anis, le fenouil, l’aneth, la coriandre et le carvi. La grande vogue des liqueurs monastiques. En 1705 Barthélemy Rocher rejoint son oncle chanoine à la côte Saint-André. Celui-ci l’initie à la distillation et le jeune homme prend le parti d’ajouter des fruits et du sucre dans ces eaux-de-vie. C’est la naissance du Cherry Brandy qui sera référencé à la cour de France par le dauphin sous la marque Cherry Rocher. L’année 1775 marque un tournant dans leur élaboration. Tout d’abord leur nombre devient tel que leur fabrication est codifiée par Demachy. Elles se réclament toutes d’une origine monastique comme la Chartreuse ou la Bénédictine. Viennent ensuite, l’Eau de mélisse des Carmes, la Trappistine, la Vieille Cure, et la Sénancole, une liqueur élaborée par les cisterciens de l’abbaye de Sénanque. Ces liqueurs sont considérées soit comme des élixirs de longue vie, soit comme des potions cordiales, excellentes pour tous les cœurs. Ce qui donnera, à terme, le cordial. Des voyages aux îles (la route des Indes), on rapporte des fruits exotiques qui vont permettre de découvrir de nouvelles saveurs. C’est une attraction et le grand succès des liqueurs s’amplifie à partir du moment où elles passent de la «situation subalterne de médicaments d’apothicaire» à celle plus prestigieuse d’alcools de châteaux. Il existe aujourd’hui quatre grandes variétés de liqueurs : à base de plantes (verveine, tilleul, menthe, violette, jasmin, rose), ce sont les liqueurs monastiques ; à base de fruits, de baies et de noyaux (orange, cerise, banane, fraise, abricot, groseille, cassis, genièvre, airelle), elles sont soit d’origine monastique ou paysanne ; à base de graines (café, cumin, anis, girofle, coriandre) ou à base d’écorces et racines (orange, citron, mandarine, gentiane), ces deux dernières étant d’origine industrielles. Différents procédés sont utilisés, comme la macération et l’infusion de fruits ou de plantes ajoutés à de l’eau-de-vie blanche ou non. Les liqueurs, dont le degré alcoométrique est de 15 à 55°, entrent dans la composition de nombreux cocktails et se consomment aussi habituellement comme digestifs à la fin des repas. Les liqueurs font partie des spiritueux.
Les liqueurs ayant un taux de sucre plus élevé (au moins de 250g/L) sont appelées «crèmes». La crème de cassis doit avoir obligatoirement une teneur en sucre de 40 g/L minimum.

29,95