Description

Le mandarin, le fruit typique de la Sicile, mondialement connu pour son parfum intense et la douceur du goût est l’ingrédient essentiel de cette délicieuse liqueur. Les mandarins sont épluchés à la main pour préserver les arômes et les parfums intacts dont la peau est riche. Les peaux sont infusées dans de l’alcool pur pendant plusieurs jours. Lorsque la perfusion est filtrée, on complète par l’ajout d’eau et de sucre afin d’obtenir une solution Hydro alcoolique de 32°. La liqueur a une couleur orange-rouge, une odeur très piquante du mandarin se dégage, le goût est plein, moelleux avec un goût de mandarine intense. Servir froid dans de petits verres glacés. Il peut être utilisé comme un digestif, lors de préparations de salades de fruits ou des cocktails. Le limoncello est une liqueur de citron originaire d’Italie, produite notamment dans la péninsule de Sorrente — de la baie de Naples à la côte amalfitaine — et de Capri, ainsi qu’en Sicile, Sardaigne, Calabre, sur l’île d’Ischia, en Ligurie, etc. En Campanie, le limoncello bénéficie d’une appellation au titre des produits agroalimentaires traditionnels italiens. C’est un produit à base de zestes de citron, d’alcool, d’eau et de sucre. Il est de couleur jaune brillant, doux et citronné. Le limoncello est un produit obtenu par macération d’écorces de citron dans l’alcool. Doux et aromatique, il peut être servi en apéritif, mais sa destination habituelle est en digestif, servi glacé. Contrairement à beaucoup d’autres liqueurs, le limoncello est facile à produire et peu cher, ne nécessitant que du sucre, de l’eau, des zestes de citron, de l’alcool et du temps de maturation. Le limoncello maison a souvent un goût de citron plus fort et plus prononcé que ceux vendus en magasin mais, pour ce faire, il faut utiliser de l’alcool pur à 96 % (la vodka à 40 % n’extrayant pas toutes les huiles essentielles du zeste). Différentes variétés de citron sont utilisées pour produire différents goûts. La variété des fruits est souvent dictée par la région de production, les citrons d’Amalfi produisent un limoncello particulièrement plaisant. Divers alcools peuvent être utilisés pour varier les goûts. La grappa est parfois utilisée, comme l’alcool pur. Un alcool plus raffiné maximise le goût de citron, alors que des alcools plus sombres ajoutent de la complexité. Des sucres de plus haute qualité utilisés dans l’infusion créent une liqueur plus douce. Le limoncello peut être produit artisanalement en faisant macérer pendant 2 mois des zestes de citrons non traités dans de l’alcool à 90°. Il faut ensuite y ajouter un sirop de sucre, laisser macérer, puis filtrer le mélange obtenu. Il est traditionnel de servir le limoncello froid comme digestif. Le long de la côte amalfitaine, il est servi dans de petits verres en céramique, refroidis eux-mêmes, la côte d’Amalfi étant un centre de la céramique. Cette tradition s’est répandue dans d’autres parties de l’Italie. Et traditionnellement, dans certaines régions d’Italie, on trempe une tranche de panettone dans le limoncello.

Informations complémentaires

Poids 1 kg

Mandarinetto

Liqueur Mandarinetto di Sicilia 32% 50cl
Une liqueur est une boisson spiritueuse contenant au moins 100g de sucre par litre résultant de l’aromatisation d’une base alcoolique à l’aide de fruits, de plantes ou de produits laitiers par différents procédés dont la macération ou l’infusion. L’alcool agit comme un solvant et capte le goût, la couleur et le parfum des produits agricoles. On considère que les premières liqueurs datent du Moyen Âge, de la vogue de l’hypocras et du garhiofilatum. Arnaud de Villeneuve, recteur de la Faculté de Médecine de Montpellier, concocta toute une série de vins herbés et médicinaux: vin cordial, à base de bourrache, mélisse et épices, vin aux coings, selon la recette de Dioscoride, vin romariné, dont «les propriétés sont admirables», vin sauvage, à base de chou rouge et d’ortie pour soigner les plaies, vin d’extintion d’or dans lequel une feuille d’or est plongée quarante fois, vin râpeux, dans le moût duquel a été plongé du raifort et qui se prend en apéritif, vin d’euphraise, pour les yeux, vin de campanule, vin de sauge, vin hysopique, vin de fenouil, vin anisé, vin au chiendent, vin dyamon, valant pour la reproduction, vin de chardon et vin de girofle. Il popularisa aussi la distillation de l’alcool grâce à l’alambic, ce qui permit l’élaboration des vraies liqueurs actuelles. Elles sont nées conjointement en France, dans les monastères, et chez les jésuites de Vérone. Leur liqueur fut importée par Catherine de Médicis. Dès lors, tout un chacun se mit à leur rechercher des vertus curatives et digestives à l’exemple du docteur Brouault, qui, en 1636, mit sur le marché des liqueurs à base de plantes aromatiques macérées dans l’alcool. Ce disciple d’Arnaud de Villeneuve fit des émules, puisque sous Louis XIV, son apothicaire Fagon, rendit populaire à la Cour la Popula et le Rossolis, tandis que le roi de Lorraine digérait grâce au Vespretto. Ces liqueurs étaient obtenues par macération dans l’eau-de-vie et de l’eau de camomille sucrée, de plantes et d’épices dont on voulait extraire les principes essentiels comme l’anis, le fenouil, l’aneth, la coriandre et le carvi. La grande vogue des liqueurs monastiques. En 1705 Barthélemy Rocher rejoint son oncle chanoine à la côte Saint-André. Celui-ci l’initie à la distillation et le jeune homme prend le parti d’ajouter des fruits et du sucre dans ces eaux-de-vie. C’est la naissance du Cherry Brandy qui sera référencé à la cour de France par le dauphin sous la marque Cherry Rocher. L’année 1775 marque un tournant dans leur élaboration. Tout d’abord leur nombre devient tel que leur fabrication est codifiée par Demachy. Elles se réclament toutes d’une origine monastique comme la Chartreuse ou la Bénédictine. Viennent ensuite, l’Eau de mélisse des Carmes, la Trappistine, la Vieille Cure, et la Sénancole, une liqueur élaborée par les cisterciens de l’abbaye de Sénanque. Ces liqueurs sont considérées soit comme des élixirs de longue vie, soit comme des potions cordiales, excellentes pour tous les cœurs. Ce qui donnera, à terme, le cordial. Des voyages aux îles (la route des Indes), on rapporte des fruits exotiques qui vont permettre de découvrir de nouvelles saveurs. C’est une attraction et le grand succès des liqueurs s’amplifie à partir du moment où elles passent de la «situation subalterne de médicaments d’apothicaire» à celle plus prestigieuse d’alcools de châteaux. Il existe aujourd’hui quatre grandes variétés de liqueurs : à base de plantes (verveine, tilleul, menthe, violette, jasmin, rose), ce sont les liqueurs monastiques ; à base de fruits, de baies et de noyaux (orange, cerise, banane, fraise, abricot, groseille, cassis, genièvre, airelle), elles sont soit d’origine monastique ou paysanne ; à base de graines (café, cumin, anis, girofle, coriandre) ou à base d’écorces et racines (orange, citron, mandarine, gentiane), ces deux dernières étant d’origine industrielles. Différents procédés sont utilisés, comme la macération et l’infusion de fruits ou de plantes ajoutés à de l’eau-de-vie blanche ou non. Les liqueurs, dont le degré alcoométrique est de 15 à 55°, entrent dans la composition de nombreux cocktails et se consomment aussi habituellement comme digestifs à la fin des repas. Les liqueurs font partie des spiritueux.
Les liqueurs ayant un taux de sucre plus élevé (au moins de 250g/L) sont appelées «crèmes». La crème de cassis doit avoir obligatoirement une teneur en sucre de 40 g/L minimum.

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