Description

Ratafia est une boisson alcoolisée sucrée, obtenue par macération de végétaux (fruits, moût de raisin, plantes) dans un alcool. Le terme est devenu synonyme de liqueur (qui en principe est distillée) ou de crème et de nos jours souvent réservé aux ratafias de raisin en français, de cerise dans le Piémont. En Catalogne il englobe toujours des macérations complexes. Ratafia est un mot qu’on rencontre en français, allemand, anglais, italien, espagnol et en farsi. Les origines du mot ratafia (autrefois orthographié ratafiat et qui apparait sans t final dans les Élémens d’orthographe, de Louis-Gabriel Pollet en 1787) sont controversées et amusantes, les français font venir le mot de l’italien ratafia, des sources espagnoles le voient venir du français. D’après Teramo Alessio de Berardinis (1868) ratafia viendrait de l’expression latine pax rata fiat qu’on prononçait quand la paix était signée, où quand on sortait du notaire des Abruzzes ou un accord avait été signé pacta rata fiat. Jaume Fàbrega avance que l’origine est le créole ratificare. Le mot serait la contraction d’arack ou rack (d’origine arabe), eau-de-vie, et de tafit, mot des Indes orientales (tafia, tafiat) eau-de-vie de canne (étymologie, admise par Littré, Bouillet, Scheler qui reste dubitatif, etc.). Explication de Gilles Ménage et du Trésor de la langue française: «Quand un Indien du pays boit du brandevin à la santé d’un François, entre autres mots de sa langue, il lui dit, tafiat: à quoi le François répond en faisant raison, ratafiat (1694)». Ce tafia serait du malais joint à l’arabe araq d’après Walter W. Skeat (araq-tàfia). Le mot indien serait ratifi-a d’après le Bulletin de la Société des sciences historiques de 1888. En Champagne, l’IGP ratafia de champagne ou ratafia champenois (Règlement (CE) n°110/2008 du Parlement européen et du Conseil du 15 janvier 2008 dans la catégorie boissons spiritueuses – liqueur, An. II, point 32) est «une boisson spiritueuse obtenue par aromatisation d’un alcool d’origine viticole avec du moût de raisins de Champagne. Il est commercialisé à l’issue d’une période minimale de maturation en cuve ou en fûts de 10 mois ou à l’issue d’une période minimale de vieillissement sous bois de 3 ans». Le titre alcoométrique volumique est compris entre 16% et 22%; la teneur minimale en sucre exprimée en sucre inverti de 110 g/l; le taux de dioxyde de soufre inférieur à 80 ml/l. La production des moûts destinés à l’élaboration du ratafia champenois proviennent de raisins susceptibles d’entrer dans l’élaboration de vins revendiqués dans l’AOC Champagne. Ces moûts sont obtenus dans la limite de 2 666 l de moûts débourbés pour 4t de raisins. Il existe des ratafias rouges (pinot noir) et des blancs (chardonnay, de pinot noir et de pinot Meunier).

Informations complémentaires

Poids 1 kg

Ratafia

Liqueur Janisson Baradon Ratafia Champenois Composée de Moût de Raisins 18% 70cl
La Maison Janisson-Baradon a été créée en 1922 par Georges Baradon et son gendre Maurice Janisson, respectivement remueur et tonnelier. Ils ont décidé d’associer leurs deux noms afin de développer une marque de champagne, dont le vignoble est, déjà à l’époque, planté sur la commune d’Epernay, capitale du champagne. Entrepreneur dans l’âme, propriétaire de vignes et producteur de champagne, Maurice s’est, toute sa vie durant, engagé dans de nombreux projets collectifs notamment au service de la municipalité, en initiant par exemple le jumelage entre Epernay et la ville allemande d’Ettlingen en 1953. Son fils, Michel, est quant à lui, ce que l’on appelle un bâtisseur. Ainsi, dans les années 60, il agrandit les bâtiments et installe entièrement une nouvelle cuverie, d’une capacité de 450 hectolitres, adaptée aux ambitions de la marque. Au début des années 90, en tant que président de la confrérie d’Epernay, il s’associe à Brigitte Chandon-Moët et Jean-Paul Médard afin de donner une nouvelle impulsion à la célébration de Saint Vincent, patron des vignerons. Aujourd’hui, la fête de l’Archiconfrérie qui regroupe tous les villages, ainsi que maisons et vignerons champenois, se déroule tous les ans dans l’une des grandes villes de l’AOC. Une fois les installations prêtes, Richard, le père de Cyril et Maxence, se consacre à étoffer la gamme en lançant le blanc de blancs, le millésime mais aussi le rosé. C’est aussi le temps des salons et autres foires où la marque Janisson-Baradon s’ancre auprès de clientèles fidèles. A 23 ans, Cyril arrive sur l’exploitation, après s’être formé aux techniques de commercialisation. Avec la fougue de sa jeunesse, il a à cœur de porter loin l’image et la notoriété de la marque Janisson-Baradon. Quelques années plus tard, son jeune frère Maxence, le rejoint où il se consacre au travail des vignes et à la vinification. Aujourd’hui, Cyril et Maxence représentent la cinquième génération de vignerons, petits-fils du fondateur de la marque. Chacun s’épanouit autour de sa passion : pour Cyril la valorisation de la marque et son développement commercial, à Maxence le soin des vignes. Les deux frères se retrouvent autour des assemblages destinés à créer les cuvées de la Maison. Année après année, ils ont à la fois intégré et développé l’esprit Maison mais aussi perpétué la tradition entrepreneuriale familiale en recherchant toujours à être à la fois pionniers et précurseurs. Installé historiquement sur les hauteurs d’Epernay, le vignoble du Domaine, qui compte 18 parcelles, s’étend sur une surface de plus de 9 hectares bénéficiant de l’appellation Champagne. Composé principalement de limons, d’argiles et de sables, le terroir des côteaux ouest d’Epernay apporte de la rondeur aux champagnes de la maison. Cyril et Maxence cultivent les trois principaux cépages champenois avec une prédominance du Pinot noir (sur 45% de la surface) suivi du Chardonnay (35%) et du Meunier (20%). Aux côtés de ces « valeurs sûres » de la Champagne, quatre autres cépages, moins répandus car un peu plus fragiles, ont pris place au Domaine. Ainsi l’Arbanne, le Petit Meslier, le Pinot Gris et le Pinot blanc s’épanouissent sur une parcelle de 40 ares où Cyril aime emmener les plus curieux pour une visite exceptionnelle! Son projet: regrouper tous les cépages sur la parcelle Tue Boeuf afin de créer un outil pédagogique autour de la marque Janisson-Baradon. Grâce au terroir des coteaux d’Epernay essentiellement composé d’argile mais aussi d’éclats de craie, les vins y gagnent cette rondeur si particulière qui autorise de faibles dosages, véritable ADN de la Maison Janisson-Baradon. A deux pas de la Maison familiale située rue des Vignerons (ça ne s’invente pas!), la parcelle Toulette, plantée de chardonnay muscaté en 1947, produit une cuvée éponyme Blanc de Blancs. Première vigne acquise par la famille, «Toulette» est devenue le symbole de la Maison. Deux autres parcelles ont donné naissance à des cuvées monocépages: Tue Bœuf et Conges, respectivement Pinot Noir et Meunier.

34,55